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Messieurs A. J. Peters,

à Londres.

Lyon, le 21 Août 1806.

Sur la recommandation de Messieurs Lambert Frères et Cie., de notre ville, nous prenons la liberté de nous adresser à votre obligeance pour avoir des renseignements sur la maison A. Wolff & Cie., de Londres, faisant la Commission et l'Exportation, et ayant un comptoir à Paris, Porte Saint-Martin.

Comme tous leurs achats sont pour être expédiés à leur maison de Londres, vous nous obligeriez, Messieurs, en nous adressant quelques renseignements sur leur position commerciale et leur solvabilité.

Nous vous remercions d'avance pour votre obligeance, et vous prions d'agréer,

Messieurs,

nos salutations empressées,

Fr. Rickon frères.

London, Aug. 28th, 1866.

Messrs. F. Richon Bros.,

Lyons. Gentlemen,

In reply to your favour of the 21st requesting some information, we confess that the wish to avoid injuring the credit of a countryman on the one hand, and to cause you loss by incomplete information on the other, greatly embarrasses us.

The facts are briefly thus: Messrs. Wolff & Co. have, as silk Importers, enjoyed a sound reputation, but their firm has in consequence of unforeseen circumstances (the sudden death of one of the partners, the prolonged struggle in America, and the failure of two or three houses at Livorno and Amsterdam), not been able to compete with others more fortunate, and has engaged in, it is said, ruinous speculations. Still, the firm's credit is sufficiently good, and if the orders are not too large, their very magnitude causing them to be suspected, you may safely execute them.

We regret not to be able to give you a more circumstantial account of the firm in question, and relying upon your discretion as to the statement contained in this letter,

We have the honour to be, Gentlemen,

Your very obedient servants,

A. I. Peters.

Londres, le 28 Août 1866.

Messieurs F. Richon Frères, à Lyon.

Messieurs,

En réponse à votre lettre du 21 courant, contenant une demande de renseignements, nous devons avouer que, ne désirant ni nuire au crédit d'un compatriote, ni vous occasionner de perte par des renseignements incomplets, nous nous trouvons dans un embarras extrême.

Voici les faits: Messieurs Wolff & Cie, faisant l'exportation de soieries, ont joui d'une bonne réputation, mais par des circonstances imprévues, (la mort prématurée d'un des associés, la durée de la guerre en Amérique et la faillite de deux ou trois maisons à Livourne et à Amsterdam), la maison n'a pu soutenir la concurrence et s'est livrée, dit-on, à des spéculations ruineuses. Toutefois nous devons avouer qu'elle jouit encore d'un assez bon crédit, et si les achats ne sont pas d'une grande importance de manière à les rendre suspects, vous pouvez les exécuter.

Nous regrettons de ne pouvoir vous donner des détails plus circonstanciés sur la maison en question, et comptant sur votre discrétion sur ce que nous venons de dire,

Nous avons bien l'honneur

de vous saluer,

A. I. Peters.

Messrs. Bianchi & Co.,

Geneva.

Gentlemen,

Liege, Nov. 10th, 1865.

We beg to acknowledge the receipt of yours of the 2nd, for which we thank you. The Peter Orlandi whom you mention we have known for about the last three years. We always executed a small order of his for his Italian journey, and expected to be paid before executing the next, as we had none but extremely uncertain and vague information concerning him. At his last but one journey, he had mentioned to his agents that in a short time he would be able to extend his operations, as, through his brother's or some other person's medium, he would have some £20,000 more capital, and that then all his purchases would be for ready money. Some time before his arrival, he wrote to say that the imminent outbreak of hostilities had brought him a number of orders, and that he would be at Liege in a few days with ample funds; he ordered his agent to call upon several manufacturers to request them to have ready for him a large assortment, as he was enabled to pay for his last orders as well as the new purchases.

Following these instructions, the agent called, not only on the firms who knew him, but also on some where he had not been before. Finding out sellers, he conducted the wretched

Liége, le 10 Novembre 1865.

Messieurs Bianchi et Cie,

à Genève.

Messieurs,

Nous avons reçu votre honorée du 2 courant, et vous en sommes bien reconnaissants. Lesieur Pierre Orlandi dont vous nous parlez nous est connu depuis environ trois ans. A chacun de ses voyages en Italie, nous lui avons toujours exécuté une petite commande, nous attendant d'en être soldé avant de donner suite à aucune autre, vu que nous n'avions eu que des renseignements très-incertains sur son compte. A son avant-dernier voyage, il avait confié à son représentant qu'il serait bientôt en mesure de pouvoir opérer beaucoup plus largement, parce que, par l'entremise de son frère ou d'une autre personne, il aurait un capital de £20,000 de plus ajouté à son commerce et qu'alors tous ses achats se feraient au comptant. Quelque temps avant son arrivée, il écrivit que la guerre imminente lui avait amené de nombreuses commandes, que par conséquent il serait à Liége dans quelques jours avec un portefeuille bien garni; il ordonna à son représentant de voir plusieurs maisons et de les prier de lui préparer un grand assortiment, comme il était à même de solder ses derniers achats et ses nouveaux.

Muni de ces avis, le représentant visita nonseulement les maisons qui le connaissaient, mais encore celles où il n'était pas encore allé. Il trouva des fabriquants; à l'arrivée du misérable

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