Le paradis perdu par Milton

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Charpentier, 1843 - 322 páginas
 

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Página 238 - О le plus bel être de la création, le dernier » et le meilleur de tous les ouvrages de DIEU , » créature en qui excellait pour la vue ou la » pensée ce qui fut jamais formé de saint , de » divin , de bon , d'aimable et de doux ! Comment » es-tu perdue? comment soudain perdue, défi» gurée, flétrie et maintenant dévolue à la mort?
Página 17 - A première désobéissance de l'Homme et le fruit de cet arbre défendu , dont le mortel goût apporta la Mort dans ce monde, et tous nos mal...
Página 207 - C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, pour s'attacher à sa femme ; et les deux ne seront qu'une seule chair.
Página 24 - Ciel. Qu'importé où je serai, si je suis toujours le même et ce que je dois être, tout, quoique moindre que celui que le tonnerre a fait plus grand ? Ici du moins nous serons libres. Le Tout-Puissant n'a pas bâti ce lieu pour nous l'envier ; il ne voudra pas nous en chasser. Ici nous pourrons régner en sûreté ; et, à mon avis, régner est digne d'ambition...
Página 283 - La paix est rentrée au fond de mon sein, et dans ma mémoire la promesse que ta race écrasera notre ennemi. Cette promesse, que je ne me rappelai pas d'abord dans mon épouvante, m'assure à présent que l'amertume de la mort est passée et que nous vivrons.
Página 251 - ... pu soupçonner aucun mal, qui dans tout ce « qu'elle faisait, semblait justifier son action par « la manière de la faire; cette femme m'a donné « du fruit de l'arbre et j'ai mangé.
Página 71 - PHINÈE, prophètes antiques. Alors je me nourris des pensées qui produisent d'elles-mêmes les nombres harmonieux, comme l'oiseau qui veille, chante dans l'obscurité : caché sous le plus épais couvert , il soupire ses nocturnes complaintes. Ainsi avec l'année reviennent les saisons ; mais le jour ne revient pas pour moi ; je ne vois plus les douces approches du matin et du soir, ni la fleur du printemps, ni la rosé de l'été, ni les troupeaux , ni la face divine de l'homme.
Página 7 - ... enfin respecte-toi toi-même; ne souffre pas, après avoir bravé tant de périls pour l'amour des libertés, qu'elles soient violées par toi-même, ou attaquées par d'autres mains. Tu ne peux être vraiment libre que nous ne le soyons nous-mêmes. Telle est la nature des choses : celui qui empiète sur la liberté de tous est le premier à perdre la sienne et à devenir esclave.
Página 273 - Ne m'abandonne pas ainsi , ADAM ; le ciel est » témoin de l'amour sincère et du respect que je » te porte dans mon cœur. Je t'ai offensé sans » intention, malheureusement trompée! Ta sup» pliante, je mendie la miséricorde et j'embrasse » tes genoux. Ne me prive pas de ce dont je vis, » de tes doux regards , de ton secours, de ton con» seil, qui dans cette extrême détresse sont ma » seule force et mon seul appui.
Página 125 - Entre celles-ci, l'imagination exerce le principal office : de toutes les choses extérieures que représentent les cinq sens éveillés, elle se crée des fantaisies, des formes aériennes, que la raison assemble ou sépare, et dont elle compose tout ce que nous affirmons, ou ce que nous nions, et ce que nous appelons notre science ou notre opinion. La raison se retire dans sa cellule secrète, quand la nature repose : souvent pendant son absence l'imagination, qui...

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